En titre du premier chapitre de sa résolution du 5ème congrès, la fédération fait le constat de la nécessité de « changer de modèle de croissance ». Un constat qui implique de changer nos modes de production et de consommation en fabriquant des biens durables et non plus jetables, en recréant un tissu économique local et de nouveaux emplois. Le modèle industriel doit évoluer vers une industrie « bas carbone » et une croissante verte, avec une consommation plus raisonnée. Tous ces nouveaux modèles économiques (économie circulaire, éco-conception, écologie industrielle, économie de fonctionnalité) entraînent des conséquences sur le travail et son organisation, ainsi que l’émergence de nouveaux métiers, le besoin de nouvelles compétences qu’il nous faut anticiper pour contribuer à la définition d’un nouveau modèle économique durable. Certaines mutations, telle l’économie circulaire, sont déjà engagées, mais la majeure partie, notamment l’industrie « bas carbone » reste encore à venir.
Idéforce va axer son étude annuelle sur « les modèles alternatifs de croissance ». Il s’agira dans un premier temps de s’approprier tous ces nouveaux modèles économiques, conditions de mise en œuvre, impacts sur l’économie et sur l’emploi, au sens large du terme. Ensuite, l’étude devra révéler en quoi et comment ces nouveaux modèles économiques peuvent impacter les secteurs professionnels de la fédération.
Il s’agira enfin d’examiner les perspectives de développements possibles de l’économie verte et des filières vertes et leurs incidences sur les secteurs professionnels.
Cette étude permettra de situer la réflexion fédérale dans l’anticipation des évolutions de nos secteurs professionnels, d’amener les militants à mieux appréhender ces évolutions, d’intégrer pleinement le développement durable et de contribuer à la construction une véritable politique revendicative qui intègre la politique industrielle, et l’environnement.